On ne le dit pas assez : le Féminin Sacré, passé 50 ans, n’a plus rien d’une poésie lissée.
Ce n’est pas une posture, ni un rituel en abonnement mensuel. C’est une mue. Une vraie. Celle qui gratte, qui déménage, qui oblige à regarder sa vie de près.
Le corps change, oui. La peau se raconte différemment. Le ventre n’obéit plus, les hormones improvisent bizarrement.
Si on veut s’écouter c’est là que quelque chose se stabilise en dedans.
On arrête de courir après ce qu’on croyait être “notre puissance”.
On arrête de performer la femme intuitive, la femme connectée, la femme parfaite.
À cet âge, le féminin sacré est toujours “rituel” avec en plus une rébellion tranquille.
Moins besoin de séduire. Plus besoin de vérité.
Moins besoin d’être validée. Plus besoin d’être entière.
Ce que je peux te dire de cette rébellion tranquille :
Ce que j’ai perdu en fermeté, je l’ai gagné en clairvoyance.
Ce que j’ai perdu en cycles, je l’ai gagné en espace.
Ce que j’ai perdu l’ insouciance du temps , je l’ai gagné en choix.
Le Féminin Sacré, après 50 ans, ce n’est pas une douceur en robe blanche.
C’est un trône intérieur. Sans couronne, sans bruit, sans permission mais bien présent , c’est le temps de la souveraine, de la sage.

